Figuration

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[Franck74]

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Non je ne me limiterais pas à une liste de film ou il reste muet mais le genre de film où son role peut être jugé "faible"
Prenons l'exemple du film Knock où si je me trompe son intervention se limite à une apparition de 5 sec où il ne prononce qu'une seule phrase.
Bref, le genre de film qu'on regarde plus pour le film en lui même que pour l'acteur, même si la curiosité de le voir est bien présente.

[Franck74]

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[stingle]

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[commissairejuve]

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[commissairejuve]

[commissairejuve]

[stingle]

Peut-être ces lignes t'aideront-elles à faire un choix ?

3 périodes dans la carrière de Louis de Funès devraient être traitées séparement dans l'esprit de chacun (y compris ceux un peu lents )

- la première d'une durée d'environ 10 ans (1946-54) pendant laquelle des réalisateurs confirmés et reconnus ne semblent le retenir que pour assurer des rôles de figuration ; (Aucun film à mentionner parlant de l'exercice de son propre talent)

- la deuxième d'une durée à peu près semblable (1955-63) et pendant laquelle d'autres réalisateurs moins connus mais plus "ouverts" lui laissent la possibilité de s'émanciper un peu en lui confiant des rôles propres ET parlant ;
A retenir (à mon sens) :
1954 :
Poisson d'avril de Gilles Grangier, avec Bourvil et le garde-champêtre
Le Mouton à 5 pattes, d'Henri Verneuil avec Fernandel et le croque-mort
Ah les belles bacchantes de et avec Robert Dhéry et l'inspecteur Leboeuf
Papa, Maman la bonne et moi de Le Chanois avec Lamoureux et Calomel
1955 :
L'impossible M. Pipelet de Hunebelle avec Michel Simon et Oncle Robert
1956 :
La Traversée de Paris d'Autant-Lara avec Gabin et Jambier
1957 :
Comme un cheveux sur la soupe de Régamey LE PREMIER RÔLE PRINCIPAL POUR LDF en Pierre Cousin
1959 :
Mon pote le Gitan de François Gir avec Jean Richard et M. Vedrines
1962 :
Le Gentleman d'Epsom de Gilles Grangier avec Gabin et Ripeux
1963 :
Les Veinards de Jack Pinoteau et Beaurepaire ET PREMIER ROLE PRINCIPAL (pour la deuxième fois de sa carrière et Louis de Funès ne lâchera plus le morceau à partir de ce moment-là, pour la plus grande joie de son futur grand public)
Carambolages de Bluwal avec J-C. Brialy et Charolais
Pouic-Pouic de Jean Girault et Monestier
1964 :
Faites sauter la banque de Jean Girault avec Garnier

- la troisième d'une durée aussi longue que les deux premières réunies (1964-83) pendant laquelle des réalisateurs "new age" et fins psychologues laissent à Louis de Funès la liberté de laisser totalement sortir son génie comique.

Figure dans cette 3ème catégorie la liste de tous SES films à partir du Gendarme de Saint-Tropez et au sujet de laquelle, en effet, force est de constater que beaucoup parlent encore aujourd'hui et très souvent de regarder un film DE Louis de Funès.

(Sans oublier dans cette dernière liste prestigieuse, l'excellent "Un grand seigneur" de Grangier / Lautner avec M. Haudepin, de 1965) comme déjà mentionné.
A +

[commissairejuve]

[stingle]

Sur le fonds nous sommes d'accord, du reste, Louis de Funès lui-même souligne que pour pouvoir faire un film, une bonne collaboration entre toutes les parties est nécessaire, y compris entre les différents corps de métiers indispensables à son élaboration (cf interview de la TSR ici-même). N'empêche qu'à cette époque-là, lorsque le public se déplaçait dans une salle de cinéma pour aller regarder un film, il était très souvent question d'aller voir un Delon, un John Wayne, un Gabin, un Fernandel, un Bourvil et, par conséquent, un De Funès également. C'est lui avant tout, que le public voulait voir et c'est encore lui qui devait essuyer toutes les critiques avant tous les autres si le film ne plaisait pas. Cette réalité M. de Funès l'avait très bien comprise et ceci explique cela. Et puis il ne pouvait pas tout faire d'autant qu'un artiste n'est ni un financier ni un administrateur. A chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Allez voir un De Funès, était une marque de respect et de confiance de la part du public envers l'artiste et tous ne pouvaient prétendre recevoir cette distinction, car outre du talent, il fallait une personnalité exceptionnelle pour l'obtenir, en ce temps-là...

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