Que devient l'auteur de la fameuse musique de la "Folie des grandeurs". Je cite "Quelques images de l'enregistrement me reviennent à l'esprit. On a vécu enfermés dans un studio pendant trois jours. Etape exitante où la musique écrite, pensée sur le papier prend une existence concrète. Je cite "Avec Polnareff, j'ai fait connaissance avec des techniques modernes, auxquelles mes compositeurs précédents talentueux mais plus classiques, ne m'avaient pas habitué. Le re-recording par exemple. Ca c'est du Polnareff pur sucre: traiter le XVIème siècle avec des sonorités de son temps. Il y a eu aussi, ce déjeuner orageux, au moment de la sortie de "La Folie des grandeurs", en décembre 1971. Entre deux interviews, Michel et moi rentrons dans un restaurant connu de la place pour essayer de nous restaurer le plus rapidement possible. On nous place à côté d'un couple qui s'arrête littéralement de manger, tétanisé à la vue de l'accoutrement de Michel: jeans délavé, lunettes noires, débardeur ras-le-nombril. Polnareff, lui semble plutôt s'amuser à l'idée de faire suer le bourgeois, ce qui évidemment ne rate pas. Notre voisin interpelle le maître d'hôtel: Alors comme ça, vous recevez des clochards ? Je saisis la balle au bond: "Les clochards non, les connards oui !" On s'est levé, en poussant violemment notre table pour quitter les lieux aussi sec. Je n'ai pas remis les pieds dans ce lieu pendant 2 ans. Au-delà de l'anecdocte, la situation est révélatrice: elle précise à quel point, en 1971, Polnareff donnait un coup de pied dans la fourmilière des valeurs bien-pensantes et conformistes. Quitte à choquer, ce qui n'était pas pour lui déplaire. A mon non plus d'ailleurs.... Gérard Oury"
Quelqu'un sait-il ce que devient ce grand compositeur des années 60 ? (On ira tous au paradis, Dans la maison vide, Ta ta ta ta, Love me please love me, Kama sutra, voyages, goodbye Marilou, le roi des fourmis, Lna Ho, Bulle de savon, etc...)
Amitiés.