Cruchot & Co

Bonjour,
le 17 octobre prochain seront mis en vente trois nouveaux gendarmes en DVD :
Le Gendarme en Balade
Le Gendarme et les Extraterrestres
Le Gendarme et les Gendarmettes Le tout est édité chez TF1 Vidéo. Prix public indicatif : 149 F. Amitiés,
Jean-Marc Loubier

Cher Monsieur Loubier, Puisque vous êtes de "retour", j'en profite pour vous dire tout le bien que je pense de votre livre intitulé "Mata Hari". J'ai été très surprise de ressentir tout au long de ma lecture, le style que vous avez choisi, complétement différent du livre que vous avez écrit sur notre ami très cher, Monsieur Louis de Funès. Je pourrais vous en parler durant des heures, mais en quelques mots...L'histoire de cette femme et du combat qu'elle a mené tout au long de sa vie pour ne plus être "pauvre", me font reposer la question de savoir si parfois, la Vie n'est pas un peu "coquine" voir cruelle en faisant naître des êtres hors du commun dans une époque qui semble ne pas être la leur. S'ils ont le malheur en plus de se trouver dans une période de guerre, ces gens-là, souvent, finissent soit sur l'échafaud soit au peloton d'exécution. L'histoire de Mata Hari se passe au début du 20ème siècle, mais est-ce que les choses ont changé depuis ? En tout cas, je vous félicite pour cet ouvrage que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
A bientôt j'espère !

Chère Marinette,
mille... Je ne sais comment vous remercier de cet éloge. Je vous sais diffcile donc je ne doute pas une seconde de votre sincérité qui me touche profondément. Mais, je n'avais pas disparu ( fort heureusement ) du forum de l'ami Stéphane. J'ai été très occupé par la promotion de mon dernier bouquin ( Louis Jouvet, le patron chez Ramsay) cet été et par mes activités journalistiques qui sont toujours complexes au mois de septembre. La rentrée demande beaucoup d'énergie. Je ne cacherai pas, par ailleurs, que quelques propos sur Cruchot et Cie m'ont chagriné. A quoi bon emm... les enfants et petits enfants de Louis de Funès. Oui, LdF s'est marié deux fois ! Et alors ?
D'autres correspondants se mettent aussi à vendre des cassettes VHS. Est-ce bien le lieu ?
Je n'en dirai pas davantage si ce n'est que l'émission de Paul Amar autour de Michel Galabru sur Paris-Première se confirme. On m'a demandé d'y apporter mon témoignage. J'ai répondu présent non pour faire ma pub ( d'autant hélas que mon très cher "Berger des roses" est épuisé chez les libraires) mais parce que lorsqu'on me sollicite afin de parler du peu que je sais sur l'ami LdF... j'aurai trop de honte à contourner l'obstacle. Comprenne qui pourra.
J'arrête ici de peur d'importuner ceux qui ne savent pas combien Marinette me fut d'un grand secours moral... il y a peu. Et pourtant nous ne nous sommes jamais rencontrés ni téléphonés.Mais, il y a des attentions qui ne peuvent s'oublier. Cela vaut aussi pour Donato et Stéphane B.
J.M.L P.S : De grâce ne m'appelez plus Monsieur Loubier. Jean-Marc suffira. Je n'ai pas encore 50 ans et LdF me fait toujours autant rire que lorsque j'avais dix ans.

Sur amzon y sont à 137 frs! (frais de port gratuit jusqu'a hier ....)

Bonjour Jean-Marc, Vos remarques sur la vente de K7 sur ce forum me semblent tout à fait justifiées, ici les choses se donnent comme l'amitié... Il y a cependant un petit "chrougnougnou" que s'est opéré au niveau du muscle cardiaque, lorsque vous abordé le sujet des enfants et petits enfants de LdF. Je suis la première d'accord pour dire qu'il faut respecter la vie privée des gens, mais jusqu'où ? A quel niveau devons nous nous mettre, pauvre petits nous, pour ne pas blesser sans le vouloir, la mémoire de celui qui nous est si cher. Si quelqu'un qui lui est proche, nous disait ici et maintenant, voilà ce que vous pouvez aborder et voilà ce qu'il serait préférable de ne pas aborder, ce serait plus façile pour tout le monde. Le fait de ne pas oser parler de quelque chose qui nous est cher ou pire, le fait d'interdire d'en parler est pire encore que la parole, à mon avis. Mais peut-être me trompje ? Vous avez dit, paraît-il que "le problème est d'éviter de se laisser embarquer dans les états d'âmes des personnages" lorsque vous écrivez des biographies. J'ai une autre question à vous poser. Que pensez-vous, en tant que journaliste, du fait que lorsque les gens manquent d'informations fiables, ils les remplissent par des fantasmes !??
Amitiés.

Une belle discussion, mais je me suis souvent demandé, ce qui faisait que le grand De funès traverse aussi bien les générations, j'ai, pour ma part, beaucoup de mal à m'en detacher (et ce très souvent au détriment des bon nombre de films actuels) je n'aime pas le terme "passeiste" dont certains nous affublent quand on en vient à dire que l'on apprécie toujours autant De funès voire qu'on trouve (et je ne suis certainement pas le seul) qu'il demaure inégalé.
En fait, je pense que nous sommes tous à la recherche d'AUTHENTICITE c'est à dire de films ou les comédiens semblent engagés dans une aventure amicale, ou ils se font plaisir toutautant qu'ils nous font plaisir.
Je suis un grand collectionneur, non seulement de films de "LdF" mais aussi de films Français de 1935 à nos jours, ainsi dans "Antoine et Antoinette" film de 1946, on va tout autant apprecier la petite apparition de LdF déchargeant une camionnette de légumes, que l'apperçu du Paris populaire de l'après guerre, de cette vie grouillante dans les immeubles ouvriers, autant de choses qu'il faut aujourd'hui voir comme une incroyable carte postale à la fois historique et émouvante.
De funès etait sans doute un homme profondément fidèle, qui avait su nouer des amitiès solides avec d'autres acteurs tout en restant un grand professionnel soucieux du moindre détail. Tout ceux qui contribuent à la mémoire de ces grand acteurs, comme vous même cher M. Loubier, participent, en fait, à la mémoire collective.
Alors oui Gabin, Blier, De funès et bien d'autres sont des acteurs inégalés qui évoquent pour nous bien plus qu'un simple film, qu'un éclat de rire ou une émotion

Bizarre que les Français en général aient aussi peu de respect pour "leurs" comiques, petits, moyens et grands. L'humour de de Funès ne se démodera sans doute jamais tout à fait car il est souvent très visuel et se moque de travers humains éternels et universels. Quant à t'affubler de l'étiquette de "passéiste" parce que tu préféres les vieux films aux nouveaux, c'est ridicule. C'est comme dire à quelqu'un que ses goûts en littérature sont démodés parce qu'il préfère Balzac aux romans Harlequin ! Les vieux films sont, parmi bien d'autres choses, un moyen très économique de voyager dans le temps, de se replonger dans une autre époque pendant une heure et demie. Déjà, quand j'étais enfant, j'étais fascinée par le cinéma muet et je lisais tout à son sujet. Plusieurs comédiens et comédiennes deviennent un peu comme des vieux amis. Nous sommes contents de les accueillir sur notre écran de télé régulièrement. Si Gabin, Raimu, Fresnay, Ventura, Signoret, etc. sont encore aussi aimés aujourd'hui, c'est parce que leur jeu dégageait presque toujours une chaleur et une vérité irrésistibles. Dans les films plus légers, leur plaisir de jouer et d'être ensemble à l'écran est souvent communicatif... quarante, cinquante ou même soixante-dix ans après le tournage. La magie du cinéma... Clara Bow, dans "Wings", un film muet tourné en 1928, est aussi vivante et "actuelle" à mes yeux que Nathalie Baye dans son dernier film...

Bonjour Marinette,
grave question que vous me posez là. Quand on manque d'informations doit-on ou ne doit-on pas nourrir son article de fantasmes. Pour moi la réponse est simple et sans appel : NON.Cependant, vous n'ignorez pas que la presse people -comme on la nomme- se gave de rumeurs de toutes natures. Cela dans le seul but de vendre du papier. Aussi a-t-on affirmé, il y a quelques années qu'Isabelle Adjani était atteinte du Sida, que...etc. Force est aussi de reconnaître que certaines "stars" se prêtent volontiers à ce petit jeu. L'essentiel étant de faire parler de sa "petite" personne. Aujourd'hui quand on ne sait pas on invente. Les journalistes n'en sont pas toujours les vilains responsables. Au dessus d'eux, il y a des "patrons" et surtout des financiers. Nombre de mes confrères ont rendu leur tablier parce qu'on leur demandait d'écrire des mensonges.
Si l'on prend la presse télé, par exemple, sont but, outre de donner les programmes est de faire rêver les lecteurs ou de les émouvoir. Lisez bien ce genre de journaux et vous me comprendrez. Hier, je lisais dans Télé 7 Jours, des extraits de la "biographie" de Loana. C'est consternant. Cette "pauvre fille" est vraiment née dans une poubelle. Aujourd'hui, c'est Cendrillon. Pourquoi ce genre de prose : tout simplement parce que le public réclame ce type d'informations. Je ne sais rien de cette Loana mais c'est tout de même mieux que ce soit une "pauvresse" qui ait gagné plutôt qu'une fille de bourges !
Maintenant et je m'arrêterai là, à propos du respect familial. Lorsque je préparais mon Louis de Funès, j'avais entre les mains une information que je jugeais naturelle de développer. Dans les dernières années de sa vie, Louis entretînt une liaison avec une personne fort connue. Je n'ai pas pu écrire cela de façon directe même si cet épisode était connu du "Tout-Paris" de l'époque. Les avocats de mon éditeur ont exigé que je revois ce passage afin que cela se comprenne entre les lignes. Ils craignaient que les héritiers de Louis de Funès nous fassent un procès. Quelques années plus tard, la dame en question publia un livre où elle ne cacha pas cette relation. C'était son affaire et elle était mieux placée que moi pour en parler. ( Au passage, je l'avais interrogée sur la question et elle ne m'avait rien caché). J'ai donc contourné la difficulté en suggérant. Pourtant, cette liaison posait un vrai problème que je n'ai pu -hélas - aborder. Mais, à la réflexion avais-je le droit de faire de la peine à la famille de Funès en "entrant" dans le détail. ? Je n'en suis pas certain.
Le débat reste ouvert.
Amitiés,
Jean-Marc

Incroyable... Pas la liaison de Louis, mais le fait que les avocats de la maison d'édition vous aient demandé de "revoir le passage". Aux États-Unis, même des gens aussi riches et puissants que Frank Sinatra et Nancy Reagan n'ont pas pu empêcher Kitty Kelley de montrer tout leur linge sale à des millions de lecteurs. Pour ma part, je trouvais le ménage "parfait" de Louis et Jeanne si touchant que je n'ai pas voulu ou pu lire entre les lignes (après tout, nous avons tous besoin de belles histoires d'amour). Ou alors, j'étais peut-être distraite pendant que je lisais ce passage. Cette révélation m'a donc causé un choc... Je ne juge pas M. de Funès mais maintenant j'aimerais en savoir plus. Par exemple, Louis était-il amoureux de cette personne ou n'était-ce pour lui qu'un moyen de défier la vieillesse, de se secouer de l'ennui d'un "vieux mariage" ? Sans tomber dans les fantasmes, je ne peux m'empêcher de me poser des question. Vous avez bien fait de ne pas en parler de façon plus explicite... Mais je crois qu'il faut comprendre que les péchés des gens très célèbres ne demeureront jamais cachés pour l'éternité. Tôt ou tard, une personne qui les a connus aura besoin de détails croustillants pour faire vendre un livre. Ce n'est donc que partie remise, qu'une bombe à retardement ! Une question pour M. Loubier : est-ce qu'un détail de la vie d'un acteur vous a déjà tellement choqué que vous en avez pleuré de désillusion ? C'est arrivé récemment à une amie qui fait des recherches sur un comédien britannique. Un péché plutôt véniel au fond mais qui détruisait complèment l'image qu'elle avait de lui. Charles Higham a aussi vécu cette expérience quand il a découvert que le héros de son enfance, Errol Flynn, avait fait l'espion pour les nazis. Je vous pose cette question car je suis encore peu familière avec votre oeuvre (je n'ai lu que deux de vos livres). Pour ma part, je suis souvent plutôt "autruche". Pendant des années, Leonard Cohen a été mon idole... Je refuse encore aujourd'hui de lire sa biographie. J'ai emprunté le volume à quelques reprises à la bibliothèque mais je ne l'ai jamais lu... Même chose pour les acteurs *vivants* sur lesquels j'ai des sites, je ne pousse jamais les recherches très loin. Certes, je ne veux pas perdre mes illusions sur eux, mais j'aurais aussi l'impression d'empiéter sur leur vie privée, d'être une intruse, voire même un parasite. Et puis, mes sites n'existent que pour leur rendre hommage, que pour les faire un peu mieux connaître. C'est de l'info superficielle avec beaucoup de photos ! Des albums de cyber-midinette, quoi ! Si j'écrivais des biographies sur eux, les choses seraient bien différentes... Continuez votre beau travail, monsieur Loubier. Il me tarde de lire votre ouvrage sur Joséphine Baker (j'ai déjà lu trois livres sur elle et vu un téléfilm) et Simenon, ainsi que ceux sur Brasseur et Jouvet.

Bonjour Diane,
il m'est arrivé de pleurer cinq fois lorsque j'écrivais mes biographies. La première fois quand je dus faire mourir Louis Jouvet, la seconde quand je dus faire mourir Michel Simon, la troisième quand je dus faire mourir Louis de Funès, la quatrième quand je dus faire mourir Pierre Brasseur et la cinquième quand je dus "fusiller" Mata Hari. Oui, on s'attache tellement à ses hommes et à cette femme qu'on ne peut se résigner à les voir partir. Ces pages-là sont terriblement difficile à écrire. Pendant un an, deux ans, trois ans... vous vivez avec eux. Ils "appartiennent" à votre quotidien. Ils sont un membre de votre famille et parfois encombrant. Demandez à mon fils, ce qu'il en pense !
Pour répondre plus directement à votre question jamais je n'ai été l'objet de désillusion mais de surprises voire d'émerveillement. J'ai la chance de pouvoir choisir les personnes sur lesquelles je fais de biographies donc je ne prends guère de risques. En revanche, il m'est arrivé souvent de hurler contre certain(e) en lui disant "là franchement tu exagères !"
J'évite ( est-ce que je réussis ? ) de juger, seulement comprendre pourquoi mon "héros" agit de telle ou telle manière. Quand, je ne comprends pas, c'est arrivé, je n'hésite pas à la dire aux lecteurs.
Ai-je répondu à votre question ?
Amitiés,
Jean-Marc
P.S : la prochaine bio. sur laquelle je travaille se termine de façon particulièrement tragique. Je sens que là encore je vais chialer et avoir du mal à trouver les mots justes

Bonjour Diane,
il m'est arrivé de pleurer cinq fois lorsque j'écrivais mes biographies. La première fois quand je dus faire mourir Louis Jouvet, la seconde quand je dus faire mourir Michel Simon, la troisième quand je dus faire mourir Louis de Funès, la quatrième quand je dus faire mourir Pierre Brasseur et la cinquième quand je dus "fusiller" Mata Hari. Oui, on s'attache tellement à ses hommes et à cette femme qu'on ne peut se résigner à les voir partir. Ces pages-là sont terriblement difficiles à écrire. Pendant un an, deux ans, trois ans... vous vivez avec eux. Ils "appartiennent" à votre quotidien. Ils sont un membre de votre famille et parfois encombrant. Demandez à mon fils, ce qu'il en pense !
Pour répondre plus directement à votre question jamais je n'ai été l'objet de désillusion mais de surprises voire d'émerveillement. J'ai la chance de pouvoir choisir les personnes sur lesquelles je fais de biographies donc je ne prends guère de risques. En revanche, il m'est arrivé souvent de hurler contre certain(e) en lui disant "là franchement tu exagères !"
J'évite ( est-ce que je réussis ? ) de juger, seulement comprendre pourquoi mon "héros" agit de telle ou telle manière. Quand, je ne comprends pas, c'est arrivé, je n'hésite pas à la dire aux lecteurs.
Ai-je répondu à votre question ?
Amitiés,
Jean-Marc
P.S : la prochaine bio. sur laquelle je travaille se termine de façon particulièrement tragique. Je sens que là encore je vais chialer et avoir du mal à trouver les mots justes

Vous y avez très bien répondu... et même plus ! Merci beaucoup ! En effet, dans les meilleures biographies, on peut sentir la tendresse de l'auteur pour son sujet. Les pages deviennent alors vraiment vivantes (j'ai lu pas mal de biographies qui m'ont fait bailler malgré l'intérêt du sujet à cause de l'aridité et/ou de la platitude de la prose). En anglais, il y des gens comme Barry Paris (Louise Brooks) et David Stenn (Clara Bow, Jean Harlow) que j'admire beaucoup parce que, en tant qu'auteurs, ils ont autant de coeur que d'intelligence, de talent et d'honnêteté. Même Charles Higham, que je n'apprécie pas toujours, m'a épatée avec sa biographie de Louis B. Mayer. Il y d'ailleurs une très longue et enrichissante interview avec David Stenn sur <a href="http://www.harlean.com/">ce site</a> consacré à Jean Harlow pour tous ceux qui sont curieux sur le métier d'auteur de biographies.

Bonjour Jean-Marc, Merci de votre réponse précise et précieuse. Eviter de juger est en effet l'une des règles les plus difficiles à appliquer, surtout de manière systématique. Je trouve que vous y arrivez plutôt bien dans vos écrits (ceux que j'ai pu lire jusqu'à maintenant). Sur le fond, c'est précisémment votre volonté de comprendre le pourquoi de certains comportements que l'on peut ressentir dans vos livres. Cette manière d'écrire oblige le lecteur à apprendre à "lire entre les lignes", à se poser des questions et par conséquent, à évoluer avec le personnage qu'il a choisi de connaître un peu mieux. On voudrait bien ne jamais faire de peine à ceux qu'on aime et que l'on respecte, mais la vie accompagnée de ses évènements bons ou mauvais n'est malheureusement jamais si simple, aussi bien pour les gens connus que pour les gens inconnus. Il y a cependant une chose qui me paraît primordiale, surtout au niveau d'une biographie, c'est le respect de la vérité et des évènements tels qu'ils se sont déroulés. Combien de livres d'histoire ont fait l'objet de telles ou telles "modifications" ? Il y en a même qui sont arrivées avec le temps, à transformer l'Histoire. Le résultat ? On fait marche arrière et on recommence les mêmes erreurs.... puisque des doutes subsistent. S'il s'agit d'une personne, le résultat est le même. Qu'on le veuille ou pas, la vérité fini toujours par se savoir un jour ou l'autre. Plus le laps de temps est long entre ce que l'on a voulu faire croire et la vérité, plus le sentiment d'avoir été floué sera fort. Le risque est grand à ce moment-là, de voir ses amis tourner le dos. En bref, je pense (mais vous l'aurez compris) qu'il ne faut pas omettre un évènement marquant de la vie de l'un de vos personnages, même si et surtout, si celui-ci fait prendre conscience au lecteur et au fan en occurence, qu'il approche au moyen d'un biographie la vie d'un être humain et pas celle d'un dieu et cela, il doit l'assumer. Si le lecteur se permet alors de porter un jugement négatif sur un évènement qui ne lui plaît pas par rapport à celui qu'il "vénère", c'est qu'il n'est pas un fan "sain". Il est encore moins digne de se dire ami de celui qui fait l'objet de sa soit-disant passion, amour ou amitié. Il est vrai aussi, que les relations Star - Fans ont beaucoup changé ces dernières années. Ce qui peut se faire ou se dire aujourd'hui n'aurait sans doute pas été possible à ce niveau il y a 20 ans. Mais de toute façon, peut-on reprocher à un homme ou à une femme de ne pas être fait de pierre ? Et tant pis pour les grenouilles de bénitiers !!!
Amitiés.

Un phénomème magique : quand je vois un film, j'oublie tout ce que je sais de la vie privée de ses acteurs... je me concentre à 100% sur leurs personnages. Marinette, tu as écrit: "Si le lecteur se permet alors de porter un jugement négatif sur un évènement qui ne lui plaît pas par rapport à celui qu'il "vénère", c'est qu'il n'est pas un fan "sain"." Il m'est arrivé de porter des jugements négatifs sur des gestes vraiment TRÈS graves commis par des artistes, mais cela ne m'empêche pas d'apprécier leur talent. À part une ou deux exceptions dont je tairai les noms ici. Par ailleurs, je ne pourrais pas faire de site web sur un individu pour lequel j'aurais de l'antipathie même si c'était le plus grand acteur du monde.

Je suis d'accord avec toi Diane, c'est vrai que certains artistes, bien que reconnus comme talentueux, en font un peu trop et se plaisent à choquer leur public par toute sorte de moyens. Cela peut peu marcher un certain temps mais à la longue quel souvenir peut-il rester du "m'as-tu vu", puisqu'avec les années qui passent, on ne les voit en général plus... Au fait, qu'est qu'un FAN ?