par Gégé » 15/08/02 3:06
Exact mon cher Jerome... Ou presque...
1- D'une part la particule n'étant pas un nom propre, elle échappe à la régle des "noms de familles" que tu évoques. Règle qui semble ne trouver ses racines que dans certaines langues mortes ou vivantes (l'arabe en particulier qui a donné au francais plus de 270 mots il y a plus de 1000 ans) mais dont la valeur me semble douteuse en langue française. Règle sans doute basée sur des "il parrait que / on a toujours dit que"... Notons que dans ses célèbres dictées, Pivot ne tolère aucune fôôôôte d'orthographe des noms propres...
Concernant aujoud'hui les patronymes, les règles sont simples. Les enfants héritent du patronyme (orthographe exacte) du père. Possibilité d'ajouter le patronyme de la mère ou de la future épouse. Mais ce second patronyme qui viend juxtaposer (via un trait d'union) le premier patronyme, n'est que nom d'usage et n'est reconnu qu'a ce titre. Si tu t'appelles "Bigorneau" aucune chance donc que ton enfant porte un autre nom... Sauf entrer dans une procédure de modification du patronyme... Mais ca nous écarte du sujet...
2- D'autre part, cette règle que tu évoques concerne l'orthographe. Le propos du post concerne la synthaxe. Les règles d'écriture des majuscules / minuscules restent néanmoins valables quelque soit l'orthographe. Prenons un exemple emblématique: Que tu écrives Bruxelles ou Brussels, le nom portera toujours un B majuscule.
Ton message est donc intéressant, mais malheureusement il ne fera pas avancer le schmillblick (zut, l'ais-je bien orthographié ?)
Gégé