par Marinette » 04/06/00 21:52
A défaut de savoir ce qu'est devenu M. Robert Fourrey alias Dhéry (du nom de son village natal dans l'Yonne), né le 27 avril 1921, ci-dessous, un petit passage consacré à LdF et tiré de son autobiographie parue en 1978, chez "Calmann-Lévy" sous le titre "Robert Dhéry raconte Ma vie de Banquignol à Caroline Alexander".A Rochester, j'eus la vision de ma locomotive: Louis de Funès. Je me rappelai un voeu exprimé par Louis un soir de spleen. "Mon rêve, ce serait de danser et chanter dans une comédie musicale".... Il me fallait un petit monsieur sur une malle qui s'envolerait vers les cintres avec de la zizique à trois temps, des hôtesses de l'air danseuses, des douaniers, des sketches pour voyageurs imaginaires et des refrains qu'on siffle ensuite dans sa salle de bain... Faut tout de suite avertir Louis pour qu'il arrête son marathon de la Porte Saint-Martin. Le marathon en question c'était "Oscar". Au moment où je songeais à lui, le producteur de la pièce le suppliait de ne pas abondonner la poule aux oeufs d'or. J'envoya à Louis un télégramme "Idée comédie musicale pour toi. Ne signe rien pour l'hiver. Amitiés. Dhéry.Au théâtre des Variétés, "La grosse valse" fit salle comble durant 500 représentations. Louis, dans son rôle de douanier, était exceptionnel. Ce fut, pour moi, son plus beau rôle. Il eut un accident au genou. Comme il était irremplaçable, nous baissâmes le rideau...